BANLIEUES – Pointe avancée de la clinique contemporaine (2011)

Un livre de Louis Sciara, psychanalyste lacanien

La vague des attentats terroristes de 2015 et des années suivantes a fait surgir sur la scène médiatique et dans la presse spécialisée un double questionnement : d’une part, quel rapport dans le passage à l’acte entre le psychisme des individus qui s’y livrent et les idéologies empruntées à d’autres cultures, qui les motivent ? D’autre part, quelle influence peuvent bien avoir le milieu (géographique, culturel) et, d’une manière générale, les conditions économiques et sociales sur le développement de la personnalité, le comportement et, spécifiquement, les conduites déviantes ?

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XIII – UNE PSYCHOSOCIOLOGIE DE L’ESPACE — 4) Rationalité contre désir : la ville «censure» (Alain Médam) ou «disciplinaire» (Jacques Dreyfus)

Place Sainte-Anne, Montpellier / Photo : Peter Curbishley (FLICKR) – http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr

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XIII – UNE PSYCHOSOCIOLOGIE DE L’ESPACE — 3) « Psychanalyse et urbanisme – Réponse aux planificateurs » d’Alexander Mitscherlich (1965)

Si la psychosociologie produit des analyses pertinentes sur les relations de l’homme à son environnement de proximité, elle n’apporte guère d’explication « en profondeur » des mécanismes psychiques sous-jacents et des causes des inadaptations dont elle fait le constat. C’est à la psychanalyse que devait revenir de proposer des éléments de réponses, le mérite d’Alexander Mitscherlich ayant été de le faire tout en intégrant les apports de la psychologie sociale.

Francfort sur le Main, Land de Hesse, Allemagne / Photo : Patrick Nouhailler / Flickr http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr

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XIII – UNE PSYCHOSOCIOLOGIE DE L’ESPACE — 2) Une micropsychologie en ville et une psychosociologie de l’espace avec Abraham Moles et Elisabeth Rohmer (1998)

Médina de Tunis : le souk / Photo Leandro Neumann Ciuffo (Wikipédia, L’encyclopédie libre) http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.en

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XIII – UNE PSYCHOSOCIOLOGIE DE L’ESPACE – 1) La proxémique d’Edward T. Hall (1966)

Pourquoi une psychosociologie ou psychologie sociale de l’espace, alors même que l’espace urbain ne semble pas pouvoir être mieux appréhendé qu’au niveau global de la ville ? Parce qu’avec l’urbanisation effrénée de l’époque industrielle et postindustrielle, les frontières de la ville se sont effacées et que nous en sommes réduit à chercher, à voir, à comprendre et à expliquer ce qui se passe à l’intérieur de l’urbain, autrement dit au niveau infra-urbain des interactions sociales. Alex Mucchielli marque bien, à cet égard, les différences entre les trois disciplines voisines que sont la psychologie, la psychosociologie et la sociologie : « Alors que la psychologie cherche à expliquer ou comprendre les phénomènes intérieurs au psychisme individuel qui orientent les conduites de l’individu, la psychologie sociale cherche à expliquer ou comprendre les phénomènes sociaux qui orientent les conduites. Alors que la sociologie cherche à expliquer ou comprendre les phénomènes collectifs en eux-mêmes, en les rapportant à des phénomènes eux-mêmes collectifs, la psychologie sociale explicite les processus qui ramènent l’individuel au collectif et le collectif à l’individuel[1]. » Science des interactions entre individus et phénomènes collectifs elle « étudie toutes les médiations interindividuelles. »

Québec, rue piétonne – Photo Christophe Finot / Wikimedia Commons
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