Chères lectrices, chers lecteurs
Ce n’est pas parce que nous entamons une « nouvelle » année qu’elle ne se situerait pas dans le prolongement de l’ancienne. Les « gilets jaunes » sont là pour nous le rappeler. Mais si le mouvement s’essouffle, sa persistance au-delà de la trêve des confiseurs, n’en manifeste pas moins une métamorphose : de mouvement revendicatif en délinquance collective n’hésitant pas à s’attaquer aux biens et aux personnes. A telle enseigne que les « black blocs » prennent la tenue des « gilets jaunes » et que ces derniers hésitent de moins en moins à adopter les comportements des premiers pour manifester sous la cagoule. Retour du refoulé ?
Après les concessions faites par le pouvoir sur le plan social et celui des pratiques démocratiques, il serait plus que temps que le gouvernement et le « mouvement » en tirent les conséquences en matière sécuritaire, sachant qu’on a plus affaire à une nébuleuse qu’à un mouvement identifiable. Il est, à cet égard, pathétique d’entendre sur les ondes les commentateurs les plus avisés exprimer pour nous, sourds mais non aveugles, ce que pensent les « gilets jaunes », ce qu’ils réclament, ce qu’ils peuvent bien ressentir ; des journalistes interpréter leurs faits et gestes à la lumière des sciences sociales ; des intellectuels de renom se croire obligés de se mettre en retrait de leur statut social pour mieux comprendre les motivations des acteurs d’un mouvement insaisissable. Il est pathétique de voir les uns et les autres suspendus aux sondages partiels effectués sur quelques ronds-points faire des pronostics sur l’avenir d’un mouvement aussi spontané ; de voir, surgissant brusquement de leur retraite, des personnalités jadis en vue exciper de leur expérience passée de la politique et des mouvements sociaux pour nous commenter des évènements inédits ; de voir des « responsables » politiques chercher, sur le fil du rasoir, à reprendre à leur compte des mots d’ordre pour beaucoup aussi contradictoires qu’inconsistants ; pathétique enfin, le souci des médias d’inviter sans plus de discernement, au nom du principe d’égalité de traitement de l’information, des « représentants » des « gilets jaunes ».
Pour être pathétique, le constat, reflet d’une faillite de notre faculté de jugement et expression de notre impuissance, n’en est pas moins alarmant. Tant de vains efforts pour essayer de dévoiler le sens d’une « geste » qui évoque des archaïsmes auxquels on ne saurait pourtant l’assimiler sans grossière méprise : les « gilets jaunes » semblent avoir désormais adopté une stratégie consommée d’agitateurs qui, n’ayant plus rien à perdre, n’aspireraient qu’à entrainer l’opinion dans un délire de mise à bas des institutions démocratiques, lesquelles, pour être malades, n’en ont pas moins le mérite d’exister en dépit de l’affadissement de leurs symboles. Pendant ce temps, en Europe même, les Hongrois manifestent pour sauver les leurs menacées par un pouvoir autoritaire se réclamant d’une conception illibérale du régime politique et d’un nationalisme sans complexe. C’est Tamas Miklos Gaspar, philosophe hongrois, qui le dit : « La Hongrie est le plus mauvais élève européen des libertés publiques et de l’autonomie des institutions. » Puisse la France ne pas le devenir à son tour à la faveur de l’exploitation politique d’un mécontentement social, qui, justifié en dépit de ses incongruités, devrait se saisir du grand débat public proposé par le président de la République en vue de conforter un régime démocratique certes vacillant mais non moribond.
La France en aurait presque oublié qu’il y a trois ans jour pour jour la tuerie de Charlie Hebdo se soldait par 12 morts et 11 blessés. Mais l’attentat djihadiste du 11 décembre dernier à Strasbourg (5 morts et 11 blessés) est venu rappeler que la menace restait bien présente. Il s’en est cependant fallu de peu que l’écho ne fut étouffé par la fureur « jaune », comme si les réflexes de solidarité ne pouvaient éviter de se faire concurrence. On rêve, n’en déplaise à Emmanuel Todd, d’une contre-manifestation d’une ampleur de celle des 10 et 11 janvier 2015 ayant rassemblé dans le recueillement quelque 4 millions de personnes dans tout l’Hexagone, à comparer aux 50 000 manifestants, des égarés parmi des excités ou des excités parmi des égarés, de samedi dernier.
Quel rapport entre ce rappel et les dérives d’un mouvement qui n’en finit pas de se chercher une identité et une plate-forme de revendications cohérentes ? Tous les évènements sont singuliers et, outre que ceux évoqués sont dans leurs conséquences humaines hors de proportions, il serait bien osé de faire des rapprochements tant les contextes dans lesquels ils s’insèrent sont différents. Sauf que dans tous les cas, ceteris paribus, on a affaire à une accumulation de frustrations, certes de causes variables, un déficit de reconnaissance, qui débouchent sur une même violence irrationnelle dont le déchainement est un défi à l’intelligence. Autant de facteurs psychologiques dont le poids dans la formation de la personnalité est sans commune mesure avec celui des conditions matérielles d’existence, bien que les premiers ne soient pas sans lien avec les secondes. Enfin, les injures à caractère ouvertement raciste, les menaces anonymes de morts proférées, y compris à l’encontre de « gilets jaunes », ne sont pas sans évoquer la barbarie qui, avec son lot de violence et d’obscurantisme, sommeille, sans l’excuse des influences extérieures, sous le volcan dont ces derniers entretiennent l’éruption, quoiqu’ils en aient ; sachant que l’histoire récente nous a appris combien le passage à l’acte, dépourvu de signes avant-coureurs, pouvait être vite franchi.
Traditionnellement couleur de l’infamie, mais qui serait en voie de réhabilitation, « le jaune a un bel avenir devant lui » affirme en bonne part Michel Pastoureau (Le petit livre des couleurs). Acceptons-en l’augure.
Aussi, n’est-ce pas tout-à-fait par hasard que nous reprenons aujourd’hui notre enquête sur le renouvellement urbain du quartier de La Duchère à Lyon. Après avoir exposé la relation que la rénovation entretenait avec la culture, grande oubliée des piliers du développement durable, il reste, en effet, à nous interroger sur la place qui peut être réservée à la religion dans l’espace public, alors même que fait retour cette violence à laquelle elle est originellement liée. Et ce, avant de conclure la semaine prochaine sur le pilotage interdisciplinaire des opérations d’aménagement et des actions sociales et culturelles qui les accompagnent.
Bonne lecture.

La place de la religion dans l’espace public, son articulation avec la culture
Il faut compter, parmi les institutions et les acteurs qui participent à la vie du quartier, avec le Foyer protestant, très présent et les représentants des autres confessions. Annie Schwartz dans ses « Mémoires d’un grand ensemble » en 1993 se faisait l’écho de « liens intercommunautés » ayant contribué à l’instauration « d’une certaine harmonie dans la cohabitation de personnes aux sensibilités et aux origines ethniques différentes ». Elle rapporte que « ces liens privilégiés entre les trois communautés, renforcés par des contacts individuels et de voisinage ont abouti à la naissance du Groupe Abraham, un groupe presque unique selon Ali Benald » de l’Association de la Communauté musulmane de La Duchère qui lui explique que « nous sommes partis du constat que juifs, chrétiens, musulmans, nous avions le même Dieu et que par conséquent, il ne pouvait pas nous dire des vérités différentes ». Pourtant en mars 2002, la synagogue, voisine de la mosquée, était l’objet d’une agression matérielle unanimement condamnée par les représentants des trois communautés. Cela n’a cependant pas suffi à calmer les esprits, au point que la synagogue a dû envisager son déplacement.
Pierre-Olivier Dolino, le pasteur du Foyer protestant que nous avons rencontré, a retracé pour nous l’histoire des relations entre les trois communautés se revendiquant du monothéisme depuis la réalisation du grand ensemble. Dans les années 60-70, sont arrivés une population ouvrière composée majoritairement de catholiques, de rapatriés, dont une grande part de membres de la communauté juive, et des immigrés ; beaucoup provenant des bidonvilles et quartiers insalubres de l’agglomération. La communauté juive, qui bénéficiait de la citoyenneté française en vertu du décret Crémieux de 1870, s’est beaucoup plus facilement intégrée dans la mesure où le droit d’association lui était reconnu, ce qui n’était pas le cas de la communauté musulmane, qui dans sa grande majorité n’avait pas la nationalité française. Il fallut attendre les années 1980 pour que les musulmans de La Duchère puissent créer leur association.
Aujourd’hui, la communauté musulmane est largement majoritaire avec environ un millier de membres (dont un bon nombre de Comoriens), la communauté juive d’approximativement 400 membres est descendue à une centaine et les chrétiens (dont quelques dizaines de protestants) ne se comptent plus qu’entre 200 et 300 fréquentant le culte.
Ne subsistent que deux églises sur quatre à La Duchère (sur le Plateau et à la Sauvegarde). Remplaçant la salle de prière précairement installée dans un préfabriqué, la nouvelle mosquée pouvant accueillir 900 fidèles a été inaugurée en présence du préfet du Rhône et du maire de Lyon en novembre 2016, non sans qu’au préalable l’association gestionnaire, Attawab, se soit séparée de ses éléments salafistes, très influents à La Duchère, notamment auprès des jeunes. Les autorités avaient pour cette raison menacé le lieu de culte de fermeture en raison de leur activisme[1]. Si l’association revendique aujourd’hui un « islam du juste milieu », la construction de la nouvelle mosquée édifiée à proximité de la synagogue construite dans les années 60, la surplombant de son minaret, n’en a pas moins été vécue comme une provocation par la communauté juive au point de devoir envisager le déménagement de son lieu de culte, par ailleurs vétuste ; réinstallation aujourd’hui réalisée, toujours à La Sauvegarde, en face de la clinique. Alors que les membres de cette dernière tendaient à se disperser, que les effectifs des communautés chrétiennes, conséquence de la sécularisation, allaient en diminuant, ceux des musulmans augmentaient d’autant plus que leur communauté était portée par un mouvement de réveil religieux attiré par le rigorisme des traditionalistes. Ces évolutions expliquent le regain de tension actuel, surtout chez les jeunes, aggravé par la situation internationale et ses répercussions dans l’hexagone. Si la communauté juive, aujourd’hui peu nombreuse, est très engagée dans la vie communautaire, elle reste très préoccupée par les problèmes de sécurité, renforçant un certain penchant au « séparatisme ». Et si les musulmans sont aux prises avec la diversité des courants à l’intérieur de l’islam, les chrétiens doivent affronter, eux, la tendance à la sécularisation. D’où les manifestations de défiances des uns envers les autres, que les jeunes peuvent traduire par des réactions d’agressivité.
Concernant l’emprise de l’idéologie djihadiste sur les jeunes, le pasteur du Foyer protestant émet un point de vue nuancé :
«Il ne faut pas parler d’emprise du djihadisme comme si on avait affaire à des personnes qui en manipulent d’autres, c’est moins manichéen. Ce ne sont pas des djihadistes qui portent cette parole, mais des jeunes qui se nourrissent de ce genre de théorie sur Internet. Le phénomène relève plus de la provocation que de l’intention de » faire la guerre ». Par contre les théories du complot prospèrent attribuant, dans un mélange des genres, aux ʺriches qui détiennent le pouvoir avec les juifs… » de s’en prendre aux musulmans. Cela contribue à nourrir le djihadisme mais c’est différent. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des jeunes qui sont en rupture sociale et qui par provocation vont utiliser le vocabulaire djihadiste qu’ils ont sous la main. Ceux qui se réclament du salafisme appartiennent plutôt à la branche quiétiste et ne sont pas forcément violent mais en opposition à la société, avec des manifestations d’incivilité. On est plus dans l’incivilité que dans la violence à cause d’un décrochement social. Le djihadisme violent est très minoritaire. Le problème c’est le chômage.»
C’est à cette situation que cherche à répondre le Groupe Abraham, collectif constitué en 1986, à l’animation duquel contribue le Foyer protestant. Lieu de rencontre, il se donne pour objectif de favoriser le dialogue entre les membres des communautés chrétiennes, juives et musulmanes en organisant des réunions portant sur l’exégèses des textes classiques ou sur des sujets de la vie quotidienne et en prenant l’initiative d’évènements permettant l’échange. L’existence de ce groupe constitue une spécificité de La Duchère, exemple remarquable d’une initiative d’habitants visant à promouvoir les relations intercommunautaires dans un dessein d’apaisement des tensions pouvant surgir entre communautés ne partageant pas les mêmes valeurs. Il pose le problème de la place de la religion dans l’espace public en relation avec la laïcité. Pierre-Olivier Dolino, le pasteur du Foyer protestant, exprime bien dans l’entretien qu’il nous a accordé, la difficulté de tenir une position conciliatrice en la matière :
« Pour la plupart des habitants du quartier, surtout les jeunes, la laïcité est synonyme d’anti-religion, d’athéisme militant. Dans les débats abordant des questions liées aux religions, les réponses sont souvent évacuées au prétexte de laïcité alors que c’est justement parce qu’on est dans un régime de laïcité qu’on pourrait en parler librement. Depuis un an ou deux, on a tout de même réussi à changer le rapport à la laïcité et à faire comprendre que la laïcité est l’affaire de tous. Beaucoup considèrent, en effet, que la laïcité est la religion de l’Etat ; les musulmans notamment ont tendance à estimer qu’elle les empêche de vivre leur religion. Paradoxe : alors que les jeunes vivent leur religion plutôt positivement en tant qu’elle leur donne un cadre, qu’elle est une parole de paix ouverte au dialogue et à la tolérance (ils sont beaucoup plus réservés sur l’athéisme), ils vivent mal le regard des autres sur leur propre religion. En cause les médias, la société en général et la religion des autres en particulier. La campagne électorale a montré que la parole publique sur la laïcité, le discours, même entre les deux gauches (en laissant de côté l’extrême droite), n’était pas particulièrement apaisant, et identique chez tous les candidats. Les gens ont donc l’impression qu’il y a plusieurs laïcités. Et de fait, il y a eu instrumentalisation, renforcée par la médiatisation, de la laïcité trop souvent ramenée à des éléments folkloriques, comme le voile, qui pour beaucoup sont stigmatisants.»
Le Foyer protestant participe à des actions sociales soutenues par la Mission Duchère et financées par l’Etat et la ville dans le cadre de la politique de la ville :
- assistance juridique et aux démarches administratives, avec la permanence d’un écrivain public ;
- distribution de vêtements, occasion de rencontres entre habitants dans un espace dédié ;
- échanges interculturels, animés par le Groupe Abraham, destinés aux adultes.
Mais un projet équivalent : « La tente de la rencontre », en direction des jeunes, n’a pas été retenu, officiellement pour des raisons financières. Le pasteur du Foyer protestant n’en voit pas moins là l’expression d’une prévention des pouvoirs publics à l’égard du dialogue interreligieux susceptible de contrevenir au principe de laïcité. L’affaire de la Mosquée, démontre néanmoins que les pouvoirs publics ne peuvent rester indifférents et se tenir totalement à l’écart des querelles religieuses ; reste à trouver la bonne distance.
Le « religieux » n’est pas réductible à la culture, dont il serait en quelque sorte la fine fleur. Il se situe au-delà, dans un horizon de spiritualité qui engage l’homme mais échappe à toute forme d’enseignement classique. Pourtant, la connaissance de la religion de l’autre n’est-elle pas un préalable à la compréhension mutuelle, comme, à un autre niveau, la langue support de la culture ? Inversement, ainsi que l’a démontré Olivier Roy[2], la « déculturation » du religieux constitue la spécificité du djihadisme, réduit à la religion à l’état pure avec son corollaire : la fascination pour la mort. Sachant que la foi et la raison sont toujours à la recherche d’un équilibre instable et que l’histoire n’a jamais fait bon ménage avec la révélation, la question se pose, plus que jamais en ces temps de remise en cause des valeurs de civilisation, de savoir dans quelle mesure une initiation aux religions peut contribuer à l’éducation et dans quel esprit elle doit alors être introduite à l’école pour être compatible avec la laïcité. C’est affaire d’interprétation des sources historiques autant que d’exégèse des textes sacrés, et si la violence a partie liée avec la religion, l’art tout autant.
Sans doute, pour éviter le rejet de la laïcité, abusivement assimilée à une « religion » d’Etat, faudrait-il d’abord que les politiques se mettent d’accord sur son contenu et le degré d’ouverture de l’éventail des valeurs que recouvre le concept. Si les cultures qui différencient les peuples ont pris racine dans des religions qui les ont divisés dans le passé, leur reviviscence actuelle sur les marges investies par les fondamentalismes chrétiens, juifs et islamistes, ne fait-il pas craindre que la résurgence de la violence chez les islamistes n’en vienne, confortée par une situation internationale déstabilisante et encouragée par une conjoncture nationale délétère, à contaminer d’autres sphères ? Et quel rempart nos institutions républicaines peuvent-elles encore opposer à la violence sectaire, aujourd’hui comme hier, sinon la laïcité ? A condition de se reconnaître dans ses valeurs de liberté et de tolérance incarnées par les droits de l’homme débarrassés de l’héritage colonial et impérialiste qui les ont entachés. N’est-ce pas affaire de civisme et, donc, d’éducation partagée entre l’Etat (à travers l’école), les familles et les associations, culturelles autant que cultuelles ?
Après les tragédies de ces deux dernières années dont la France, entre autres pays, a été victime, et qui ne devaient pas laisser indifférents les jeunes du quartier, aux dires mêmes de plusieurs de nos interlocuteurs, il eut certes été souhaitable de prendre contact avec d’autres représentants des communautés religieuses de La Duchère pour mieux comprendre la place et le rôle de la religion dans l’espace public, car même si « le phénomène de radicalisation n’est pas particulièrement préoccupant à La Duchère, il est important de maintenir une vigilance et de prévenir la radicalisation, qui relève d’un processus pouvant conduire à l’extrémisme et au terrorisme », selon les propres terme du Projet de Territoire 2016-2020.
[Enquête réalisée en 2014-2016 par BJ, JJ, BP, JFS avec le soutien de l’Institut CDC pour la Recherche, la SCET et l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional d’Aix-en-Provence]
Pour approfondir : « Retour sur une enquête miroir de nos errements«
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[1] Lors de l’inauguration de cette nouvelle mosquée, le maire de Lyon s’exprimait ainsi : « Si l’on veut vraiment suivre l’esprit de la loi de 1905, il n’est pas acceptable que dans notre République, alors qu’ils représentent la deuxième religion de France, les musulmans ne puissent pas vivre leur culte dans la dignité, la sérénité, la sécurité. » Hicham Baba, le nouvel imam, répondait pour sa part : « Un retour aux racines n’est pas un signe de repli identitaire mais un accès à la citoyenneté. Cette nouvelle mosquée véhicule des valeurs de tolérance et d’ouverture. »
[2] Cf. La Sainte ignorance. Le temps de la religion sans culture (2008).
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A suivre : La coordination des actions sociales et culturelles avec les opérations de rénovation urbaine.
Contact : serre-jean-francois@orange.fr